Pour un projet de reconversion individuelle, une démarche de professionnalisation ou une adaptation aux évolutions de votre métier, l’équipe de l’École des métiers de l’information est en mesure de vous faire une proposition précise, adaptée à vos besoins, tenant compte de vos contraintes. Nos formateurs, pour la plupart des professionnels en activité, exercent une veille pointue sur les mutations des médias, de la communication et de l’édition. Nos conseillers en formation sont de véritables experts et sauront vous orienter vers les parcours de formation possibles, à partir de vos objectifs et de votre environnement professionnel.

De l’attention envers chaque personne

Ainsi, nous construirons ensemble des parcours personnalisés, de quelques heures à une année, selon les projets de chacun ou les besoins de vos équipes. Cette démarche, soucieuse du devenir de chaque personne, à partir de sa propre histoire professionnelle, nous anime depuis plus de trente ans. Notre école se trouve parmi les premiers acteurs de la mutation numérique des groupes médias français. Un réseau de plusieurs milliers de journalistes, graphistes, photographes, vidéastes et éditeurs partage avec nous un sens profond de la rigueur dans le travail et la conviction que le devoir d’informer en toute indépendance est un gage de la vie démocratique.

En œuvrant à une moralisation de la sphère médiatique par l’échange avec le public, nous entendons, dans le même temps, participer à l’émergence d’une communication «  responsable  » entre les institutions, les entreprises et les citoyens. La création de la première formation en France de responsable de communication éthique relève de ce défi. Celle-ci s’adresse aux acteurs de l’économie sociale et solidaire et des collectivités territoriales soucieux de maîtriser les techniques de communication, comme à des professionnels désireux de quitter le secteur privé classique.

Avoir un métier

La presse et la communication connaissent des bouleversements inédits. Le numérique bouscule un secteur qui peine à stabiliser de nouveaux modèles économiques. Pourtant, il n’y a jamais eu autant de titres de presse et de livres publiés chaque année, autant d’échanges épistolaires que par les messageries électroniques. La question n’est pas de savoir s’il y a du travail ou non dans nos métiers. Il y en a, plus que jamais ! Mais, pour tirer son épingle du jeu, il est nécessaire de maîtriser les outils techniques de production, d’apporter un regard critique sur les conditions de production de l’info, de proposer aux citoyens le recul nécessaire à la compréhension du monde dans lequel nous vivons. Les professionnels formés par l’emi sont aussi aptes à naviguer sur les réseaux sociaux et à chercher l’info sur le terrain qu’à construire des narrations multimédias pour permettre au public de saisir la complexité des événements relatés. Pour Edgar Morin, le journalisme est l’art de contextualiser. «  Sans contextualisation, précise le sociologue, une connaissance devient myope, parfois aveugle. En revanche, une connaissance capable de contextualiser est plus pertinente que la science la plus sophistiquée, qui ne l’est pas. […] Malheureusement, la prolifération d’informations, au lieu de servir à la connaissance, l’obstrue. Il faut cependant sauvegarder l’information, même si elle est gênante. Mais il faut l’intégrer dans une connaissance plus large, organisée et non dogmatique. Le journalisme n’est pas qu’une technique, c’est un art (1).  »

Bien commun

L’École des métiers de l’information est une entreprise sociale et solidaire. Organisée en coopérative, elle inscrit son projet dans une démarche d’intérêt général. L’humain est notre moteur. Transmettre des savoir-faire consiste à donner à chacun les moyens de son autonomie et de son émancipation par et dans le travail.

François Longérinas, président-directeur général
Jean Stern, directeur pédagogique