Quand nous avons choisi le thème de notre journal école l’hiver dernier, l’urgence climatique nous est apparue comme une évidence. Pas sous l’angle du constat, sous celui de l’action. Innovateurs, activistes, mais aussi sceptiques, voire catastrophistes : sur le climat, les esprits s’échauffent, pour le meilleur et pour le pire. Nous voulions ainsi rendre compte des forces qui, aujourd’hui, favorisent ou entravent la maîtrise du réchauffement. Pendant plusieurs semaines, nos promos de journalistes multimédia, photojournalistes, graphistes maquettistes et secrétaires de rédaction/éditeurs web ont planché sur cette réalisation annuelle. Nous en sommes particulièrement fiers parce qu’elle manifeste, outre l’énergie et le professionnalisme de nos élèves, leur capacité à fournir une information exclusive, complète et attractive sur cette question déterminante pour chacun de nous.

Depuis que nous avons bouclé le Médialibre fin février, l’urgence s’est déplacée. Le virus dont nous tairons le nom occupe, à juste titre, la quasi totalité de la surface médiatique. Mais beaucoup de voix s’élèvent déjà pour exprimer combien il sera nécessaire, une fois la crise sanitaire derrière nous, de repenser la monde où nous vivons. Sa globalisation, son indifférence à la planète, aux inégalités de plus en plus exacerbées.

S’il y a une seule bonne nouvelle à retenir aujourd’hui, c’est que les émissions de gaz à effet de serre baissent drastiquement dans les centres urbains. Nous en faisons tous l’expérience quand nous sortons pour nos achats de première nécessité. Paradoxalement, la ville est plus vivable. La faune et la flore reprennent timidement leurs droits. Nous nous rappelons soudain que ce sont eux qui nous font vivre. Gageons que cette expérience nous aura servi quand l’économie redémarrera. Et que nous saurons rebâtir différemment.

Julia Deck

Vous pouvez télécharger le Médialibre ici au format pdf :

 

 

 

 

 

 

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