Comme chaque année, les stagiaires de l’émi en formation au journalisme, secrétariat de rédaction et photojournalisme ont produit un magazine d’information complet, ainsi qu’un site web autour d’une thématique d’actualité. Cet atelier leur a permis de travailler ensemble durant trois semaines, comme dans une véritable rédaction.

Chaque année en février, c’est l’effervescence à l’Ecole des métiers de l’information. Trois de nos six promotions se rapprochent de la fin de leur cursus : les journalistes multimédia, les secrétaires de rédaction et les photojournalistes. Ensemble, ils terminent leur formation de reconversion en beauté, avec un atelier de trois semaines dédié à la création complète d’un magazine d’information. 

medialibre

Cet exercice va les projeter dans la “newsroom” d’un véritable média, avec ses conférences de rédaction, ses deadlines, son “chemin de la copie”, ses départs en reportage, ses editings photos, ses relectures parfois compliquées, ses discussions parfois houleuses, ses urgences, son bouclage. 

Concrètement, l’atelier démarre par une conférence de rédaction qui réunit tous les stagiaires. Chacun peut y proposer un article autour du thème d’actualité imposé. Cette année il s’agissait de documenter les luttes sociales par ces temps compliqués de Covid et de confinements. 

À l’issue de cette conférence inaugurale, des binômes se forment entre journalistes rédacteurs et photojournalistes. Pendant deux semaines, ils vont se documenter, établir des listes de contacts, passer des coups de fil, prendre des rendez-vous, se rendre sur le terrain, enquêter, réaliser des interviews et des reportages sous forme de textes, photos, vidéos et sonores.

Une fois terminée la phase dite de “terrain”, les voilà revenus à l’école pour la phase de “desk”. Les photos sont triées, travaillées et éditées sous la houlette des responsables de la filière photo. Les rédacteurs écrivent des articles longs de type news magazine, coachés par les responsables de la filière journalisme. 

journalisme medialibre

C’est alors au tour des secrétaires de rédaction (SR) d’entrer dans le jeu. Ils relisent, corrigent, vérifient les informations contenues dans les articles, ajoutent la titraille, puis “coulent” les articles dans une maquette conçue par un groupe de graphistes diplômés de l’école. 

Les pages ainsi fabriquées sont imprimées, puis effectuent plusieurs allers-retours entre les mains des secrétaires de rédaction et des rédacteurs afin d’éliminer les dernières coquilles et scories. Les pages validées (BAT pour “bon à tirer”), sont au fur et à mesure collées au mur : c’est le “chemin de fer” du Médialibre.

chemin de fer journal école

Rédacteurs et SR intègrent ensuite les articles (texte et photo) dans la plateforme web du Médialibre, les enrichissent en liens hypertexte, diaporamas, vidéos, sons, infographies pour créer de véritables longs formats multimédia. 

Après le bouclage, le Médialibre est envoyé à l’imprimerie. Sa version web est mise en ligne la semaine suivante.

Vous pouvez consulter le Médialibre dans sa version web en cliquant sur ce lien.

medilaibre en ligne

Tatiana Kalouguine, responsable de la filière journalisme à l’École des métiers de l’Information.

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