capture_d_e_cran_2016-02-11_a_11_fe_vrier_2016_20.29.54.pngL’équipe de l’émi soutient la rédaction de Bastamag, accusée de diffamation par le groupe Bolloré pour un article qui dénonçait, pièces à l’appui, l’accaparement de terres par les multinationales.
 
 
  Le procès a lieu ce jour. La question : la liberté d ‘information sur les activités des groupes financiers internationaux. L’émi publie ci-dessous l’article paru sur Bastamag :

Est-il encore permis d’informer sur les activités du groupe Bolloré ?

L’audience du procès en diffamation que le groupe Bolloré intente à Bastamag se déroulera le jeudi 11 février, à la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, à partir de 13h. L’audience sera publique. Ce procès pose plusieurs questions essentielles sur la liberté d’informer, en particulier sur les activités des multinationales. L’audience du procès en diffamation que le groupe Bolloré intente à Bastamag se déroulera le jeudi 11 février, à la 17ème chambre du Tribunal de grande instance de Paris, à partir de 13h. L’audience sera publique. Le groupe Bolloré estime diffamatoire pas moins de huit paragraphes – ainsi que le titre et le surtitre – d’un article de synthèse publié par Bastamag en octobre 2012 et consacré à la question de l’accaparement des terres, ces appropriations de terres à grande échelle par des fonds d’investissements ou des multinationales, principalement en Afrique et en Asie. S’appuyant sur des rapports des Nations unies et d’organisations internationales, cet article dressait un état des lieux du mouvement d’accaparement de terres en Afrique, en Amérique latine et en Asie, et des grandes entreprises françaises qui y sont impliquées. L’article mentionne ainsi les activités du groupe Bolloré, via une holding luxembourgeoise, la Socfin, dans lequel le groupe possède de fortes participations. La Socfin possède de multiples filiales qui gèrent des plantations d’hévéas et d’huile de palme en Afrique et en Asie. (…) – Lire la suite de l’article sur Bastamag