En février-mars, comme chaque année, les stagiaires de l’Emi en formation au journalisme, secrétariat de rédaction, photojournalisme et graphisme ont vécu l’expérience d’une rédaction en produisant un magazine d’information complet. Actualité oblige, le Medialibre se penche cette année sur un thème brûlant : « Campagnes ».

Chaque année, au mois de février, l’effervescence envahit l’Ecole des métiers de l’information. Quatre de nos six promotions – les journalistes multimédia, les secrétaires de rédaction, les photojournalistes et les graphistes – terminent leur formation de reconversion en beauté, par un atelier de trois semaines dédié à la création complète d’un magazine d’information.

Cet exercice les projette dans la “newsroom” d’un véritable média, avec ses conférences de rédaction, ses deadlines, son “chemin de la copie”, ses départs en reportage, ses editings photos, ses relectures parfois compliquées, ses discussions parfois houleuses, ses urgences, son bouclage.

 

Concrètement, l’atelier démarre par une conférence de rédaction qui réunit tous les stagiaires. Chacun peut y proposer un article autour du thème d’actualité imposé. En 2022, il s’agissait de suivre la campagne de chaque candidat, au plus près des militants. 

À l’issue de cette conférence inaugurale, des binômes se forment entre journalistes rédacteurs et photojournalistes. Pendant deux semaines, ils se documentent, établissent des listes de contacts, passent des coups de fil, prennent des rendez-vous, se rendent sur le terrain, enquêtent, réalisent des interviews et des reportages sous forme de textes, photos, vidéos et sonores.

Pendant ce temps, les graphistes rivalisent d’imagination pour définir l’identité graphique du magazine,

Une fois terminée la phase dite de “terrain”, les journalistes et photoreporters reviennent à l’école pour la phase de “desk”. Les photos sont triées, travaillées et éditées sous la houlette des responsables de la filière photo. Les rédacteurs écrivent des articles longs de type news magazine, coachés par les responsables de la filière journalisme.

C’est ensuite au tour des secrétaires de rédaction (SR) d’entrer dans le jeu. Ils relisent, corrigent, vérifient les informations contenues dans les articles. Les graphistes coulent les textes et les photos dans la maquette. Nouvelle relecture des SR. Après trois semaines d’intenses activités, le magazine est bouclé et envoyé à l’imprimerie.

A moins d’une semaine du premier tour de l’élection présidentielle, le Médialibre est enfin disponible. Sa déclinaison web sera en ligne dans la semaine.