La directrice-adjointe de la rédaction de Libération et auteure de polars à succès donne le coup d’envoi de l’année scolaire.

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Alexandra est une passionnée. Quand on lui demande d’être la marraine de la promo 2016-2017 des journalistes de l’Emi, elle se demande comment caser cette affaire dans son agenda, entre les cours d’arabe et hébreu, l’écriture de son prochain polar et les journées à rallonge à “Libé”. Mais transmettre sa passion du métier, elle ne saurait le refuser.

Elle sera donc parmi nous le jeudi 1er septembre pour accueillir les futurs rédacteurs et secrétaires de rédaction et passer le flambeau de l’enthousiasme en ces temps journalistiques difficiles. Directrice-adjointe de la rédaction de Libération, Alexandra est diplômée de l’Ecole d’Interprètes et de traducteurs (Esit).

Elle commence dans le métier en collaborant à différentes revues militaires ou économiques, comme traductrice puis comme journaliste. Spécialiste de l’armement et de l’aéronautique au quotidien “Les Echos” de 1989 à 1994, elle entre à Libération en 1994. En 2000, elle devient correspondante du journal à Jérusalem. Elle y restera trois ans. De retour à la rédaction parisienne, elle prend les commandes du tout nouveau service Terre, puis dirige le service Économie et plus tard, la page Rebonds.

Son violon d’Ingres ? Le roman policier, qu’elle enseigne à Sciences-Po et pratique la nuit, suppose-t-on. Elle se fait connaître sur ce terrain-là en 2003 avec « Balagan » (Prix du polar de la SNCF), puis remporte le Grand Prix de Littérature policière en 2010 avec « Adieu Jérusalem ». Du journalisme et de la littérature, que demander de plus ? Sous les auspices de cette marraine, l’année s’annonce inspirante et palpitante.

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